Les Français et la coopération, une étude de l'institut Bona Fidé pour UpCoop
UpCoop a dévoilé, lors de son évènement "En péril ou en puissance ? L'ESS face à ses défis", organisé dans le cadre du Mois de l'ESS, les résultats de son étude "Les Français et la coopération", réalisée par l'institut Bona Fidé.
Si 95% des évocations associées au terme « coopération » sont positives, neuf personnes sur dix (86%) estiment vivre dans une société « de compétition » plutôt que dans une société « de coopération » (14%). Elle se traduit pour l’opinion par une perte du sens de l’intérêt général, avec un constat sévère porté à l’égard de décideurs publics supposés l’incarner.
77% des Français estiment ainsi que « les dirigeants politiques agissent d’abord pour leurs intérêts particuliers, avant l’intérêt général » et 61% émettent un diagnostic similaire pour l’État.
69% considèrent de manière plus attendue et logique que les « entreprises classiques » ne poursuivent pas l’intérêt général alors qu’à l’inverse, « les associations et les ONG » (65%), « les entreprises coopératives » (62%) et « les collectivités locales » (60%) sont considérés, eux, comme des acteurs incarnant l’intérêt général.
Dès lors, dans ce contexte, quelle alternative ? Un meilleur partage du pouvoir dans l’entreprise divise l’opinion. 54% y voient un modèle économique d’avenir, tandis qu'à l’inverse 46% le considèrent comme utopique. Les jeunes (62%) et les actifs (71% des professions indépendantes, 53% des cadres, 61% des employés et des ouvriers) y voient majoritairement un modèle d’avenir.
